3 décembre 2020 - Philippe Paul est intervenu ce jour en séance dans le cadre de l'examen des crédits inscrits pour la Gendarmerie nationale (programme 152) dans le projet de loi de finances pour 2021.
Co-rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, il a relevé les efforts significatifs en matière de renouvellement des véhicules et d'investissements immobiliers. Sur le premier point, "si on additionne la loi de finances rectificative, le présent projet de loi de finances et le Plan de relance, la Gendarmerie va pouvoir acquérir au total près de 6 000 véhicules dont dix hélicoptères H160 !" a-t-il déclaré. Concernant l'immobilier, il a souligné que si les crédits n’évoluent quasiment pas, à 95 millions d'euros, ils devraient être complétés par ceux du Plan de relance, à hauteur de 440 millions d’euros. Il a également observé que dans ce contexte, 500 projets ont été proposés par la Direction Générale de la Gendarmerie nationale.
Tout en déplorant le caractère ponctuel de cette opération, alors que "ce serait environ 300 millions d’euros qu’il serait nécessaire de dégager chaque année, via une programmation financière pluriannuelle réalisée à partir d’un état des lieux de l’ensemble des besoins", Philippe Paul a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l'intérieur, Marlène Schiappa, sur le nombre de projets qui seront retenus et pour quelle somme, ainsi que sur les dérogations possibles pour mener à bien certaines opérations immobilières complexes au-delà des deux à trois années envisagées au titre du Plan de relance.
Poursuivant par la réserve opérationnelle, le parlementaire s'est inquiété d'une contradiction entre les priorités affichées et les données budgétaires. "D’un côté, l’importance du rôle de la réserve est reconnue par tous et on évoque le passage de 30 000 à 40 000, voire 50 000 réservistes dans la perspective de "l’empilement des missions" à l’horizon 2024. De l’autre, les crédits stagnent, ce qui retarde l’emploi des réservistes déjà recrutés". Aussi, a-t-il insisté sur la nécessité "d’assurer une remontée en puissance des crédits de la réserve opérationnelle et d’offrir à celle-ci une visibilité à moyen et long terme". Il s'est également prononcé en faveur de la sanctuarisation de son financement au sein de la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure.
Les crédits de la mission "Sécurités", auxquels sont rattachés les crédits du programme 152 "Gendarmerie nationale", ont été adoptés jeudi après-midi par le Sénat. Le 25 novembre, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées avait émis un avis favorable à l’adoption des crédits alloués à la Gendarmerie nationale par le projet de loi de finances pour 2021.
Monsieur le Président,
Madame la Ministre (Marlène Schiappa),
Mes Chers Collègues,
Cette année, le père Noël est passé plusieurs fois pour les gendarmes ! Si on additionne la loi de finances rectificative, le présent Projet de loi de finances et le Plan de relance, la Gendarmerie va pouvoir acquérir au total près de 6 000 véhicules dont dix hélicoptères H160 !
L’immobilier constitue sans doute une préoccupation plus importante encore pour les gendarmes. Les crédits du PLF, qui n’évoluent quasiment pas, devraient toutefois être complétés par ceux du Plan de relance, à hauteur de 440 millions d’euros. Environ 500 projets ont ainsi été proposés par la Direction Générale de la Gendarmerie nationale. Toutefois, je voudrais faire trois remarques :
Deuxième point, la réserve opérationnelle. Elle est devenue essentielle à la Gendarmerie nationale, que ce soit durant la période estivale dans les zones d'affluence saisonnière, lors de certains grands événements nationaux, mais aussi dans la lutte contre l’immigration illégale par exemple.
Or il y a une contradiction entre les priorités affichées et les données budgétaires. D’un côté, l’importance du rôle de la réserve est reconnue par tous et on évoque le passage de 30 000 à 40 000, voire 50 000 réservistes dans la perspective de "l’empilement des missions" à l’horizon 2024. De l’autre, les crédits stagnent, ce qui retarde l’emploi des réservistes déjà recrutés. Dès lors, il est impératif d’assurer une remontée en puissance des crédits de la réserve opérationnelle et d’offrir à celle-ci une visibilité à moyen et long terme. Pour cela, il est également nécessaire de sanctuariser son financement au sein de la future loi de programmation.
Sous réserve de ces remarques et compte tenu de l’important effort d’investissement accompli cette année, la commission des affaires étrangères, de la défense, et des forces armées a donné un avis favorable aux crédits du programme "Gendarmerie nationale".
25 novembre 2020 - Ce mercredi, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a adopté les crédits prévus pour la gendarmerie nationale (programme 152) dans le projet de loi de finances pour 2020.
A l'appui de ce vote favorable, le sénateur du Finistère Philippe Paul, rapporteur pour avis, a mis en évidence les investissements importants envisagés pour les véhicules comme pour l'immobilier. "Si on additionne la loi de finances rectificative, le présent projet de loi de finances et le plan de relance, la gendarmerie va pouvoir acquérir au total près de 6 000 véhicules, dont 48 véhicules blindés, ainsi que dix hélicoptères H160. C’est donc un renouvellement sans précédent des moyens mobiles des gendarmes !" a-t-il souligné.
Concernant l'immobilier "peut-être la première préoccupation des gendarmes aujourd’hui", tout en constatant une diminution des crédits de 98 à 95 millions d'euros entre 2020 et 2021, il a relevé qu'ils devraient être complétés par ceux du "Plan de relance" pour la rénovation énergétique des bâtiments publics à hauteur de 440 millions d’euros. Près de 500 projets ont ainsi été proposés. Si 2021 sera de fait une bonne année pour l’immobilier de la gendarmerie, le sénateur a observé que, pour autant, rien n’est encore acquis pour un retour à une situation normale à moyen et long termes. Au-delà de ces crédits ponctuels, c'est une enveloppe de 300 millions d’euros qu’il serait nécessaire de dégager chaque année pour remettre le parc immobilier de la gendarmerie à niveau.
Philippe Paul s'est par ailleurs inquiété d'une contradiction entre les priorités affichées concernant la réserve citoyenne et les moyens budgétaires alloués : "D'un côté, l’importance du rôle de la réserve est reconnue par tous, avec un passage possible de 30 à 40 000, voire 50 000 réservistes dans la perspective de "l’empilement des missions" à l’horizon 2024 avec la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux Olympiques. De l’autre, les crédits stagnent à 70,7 millions d’euros, alors qu’ils étaient de près de 100 millions il y a deux ans." Le parlementaire a insisté sur la nécessité d'assurer une remontée en puissance des crédits de la réserve opérationnelle et une visibilité sur la durée, se prononçant en faveur de la sanctuarisation de son financement au sein de la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure.
Le programme 152 "gendarmerie nationale" sera examiné en séance publique le jeudi 3 décembre avec la mission "sécurités".
Le Pays de Morlaix a déjà été fragilisé ces dernières années par la fermeture de l’abattoir Gad à Lampaul-Guimiliau et de l’usine Tilly-Sabco à Guerlesquin.
Il connaît de nouvelles difficultés. L'annonce par le groupe Air France-KLM de la fermeture du site Hop! de Morlaix entrainant la suppression de 276 postes, mais aussi de part les inquiétudes concernant la Brittany Ferries, affectée par la réduction du trafic transmanche liée à la pandémie de la Covi-19.
Afin de contribuer à la recherche de solutions, Philippe Paul a entrepris différentes démarches ces derniers mois auprès des ministres concernés.
Retrouvez ci-dessous les réponses reçues du ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari au sujet de ces deux entreprises.
Courrier de Philippe Paul aux ministre de l'économie et des finances, Bruno Le Maire, et ministre de la cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, le 2 juillet 2020 concerant la société Hop!
Réponse du ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, le 26 octobre
Courrier de Philippe Paul relatif à la situation de la Brittany Ferries, le 4 septembre
Réponse du Ministre le 30 septembre :
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